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11 janvier 2015 7 11 /01 /janvier /2015 13:56

demenagement.jpg

 

Après trois ans d'existence, PASSION POLAR déménage et revêt pour l'occasion de nouveaux habits !

Retrouvez PASSION POLAR à sa nouvelle adresse, sans oublier de vous abonner à la new-letter du nouveau site pour ne rien perdre de l'actualité de PASSION POLAR et des litteratures policières !

 

En plus un concours exclusivement reservé aux abonnés vous fera gagner chaque mois le polar de votre choix .

 

Alors rejoignez nous vite sur notre nouveau site en cliquant sur l'image de :

 

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ps: ce site actuel restera en fonction pour vous permettre de consulter les anciennes chroniques.

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22 août 2013 4 22 /08 /août /2013 17:59

OLIVIER MAUREL
EDITIONS JIGAL

 

 

l'autel des naufragésC'est une nouvelle plume qui fait son apparition dans le paysage déjà bien fourni des éditions JIGAL.

 

Avec " l'autel des naufragés", Olivier Maurel nous livre son premier roman, un thriller dans les règles de l'art qui ne manque pas d'originalité, même si comme tous les premiers romans, on peut lui faire quelques legers reproches.

 

Le commissaire Andréa Slick est un as de la B.R.I , la Brigade de recherche et d'intervention. C'est lui qui se voit confier l'enquête suite à la découverte d'un corps sauvagement mutilé d'une jeune femme retrouvé dans un monticule de neige.

 

Très vite il semble évident que la partie qui vient de s'entamer avec le tueur va s'avérer particulièrement  ardue. Les circonstances du meurtre ne laissent en effet aucun doute sur la détermination de l'assassin ni sur son degré de perversité. Ne laissant aucune trace derrière lui, il opère avec méthode et sang froid.

 

Pour preuve, la victime a eu le corps entièrement rasé, a subi des sévices avant d'être couteauégorgée puis achevée de deux balles dans la tête. Sur son corps un soleil noir tatoué constitué d'une croix gammée entourant le nombre 18 . A cela se rajoute la signature du tueur, un " numéro 1" suivi d'une citation tatoués en lettres de sang sur la malheureuse qui laisse présager une suite sanglante à venir.

 

C'est à partir de ces maigres éléments qu' Andréa Slick s'engage sur les traces du meurtrier et va devoir échafauder sa stratégie pour mettre la main sur ce serial killer avant qu'il ne récidive. Il lui faudra agir vite, car le tueur, dans son repère, a déjà  commencé à torturer sa nouvelle victime.

 

Dans la collection des romans policiers publiés par les éditions JIGAL on trouve une flopée de policiers et détectives à la personnalité bien affirmée , qui portent en eux un vécu parfois douloureux. Des flics hors du commun, souvent marqués par la vie, mais qui cahin caha, sans illusion sur le genre humain, continuent à poursuivre le criminel pour lui faire rendre comptes.

 

haAndréa Slick est sans aucun doute de ces personnages là. Mais il sort véritablement du lot tant il porte en  lui quelque chose d'unique qui le distingue incontestablement de ses collègues et de ses congénères.

 

Fils d'un ancien tueur de la DST, il partage avec son père comme avec tous les membres masculins de sa famille cette faculté à voir la mort arriver et s'abattre sur autrui.

 

Lourd héritage familiale s'il en est qui a conduit en son temps son père, et d'autres avant lui, au suicide. Slick  lui aussi a caressé cette idée salvatrice qui le délivrerait de ce don destructeur qui lui gangrène la vie et de ses penchants pour la violence qu'il a de plus en plus de mal à contenir. Mais il continue de vivre avec, supportant comme il peut cette malédiction.

 

Olivier Maurel nous met en perspective deux personnages qu'à première vu tout semblecatac opposer, mais qui partagent pourtant la même fascination pour la violence et la mort. Dès lors Leur confrontation ne pouvait  être qu'explosive et dévastatrice.

 

Un roman rythmé par l'alternance du point du vue du tueur et celui du policier lancé à ses trousses, un univers sombre et létal, fait de cave froide, d'arme blanche et de sang, où il y a peu de place pour un rayon d'humanité , sauf peut être pour Slick, dans le regard infini d'une femme.


Olivier maurelSi la spécificité de ce flic à voir la mort venir n'apporte finalement pas grand chose à l'histoire, du moins ne la pénalise t-elle pas et lui donne un soupçon d'originalité. La connaissance de l'auteur des rouages des différents service de police est par contre évidente, mais peut être un peu trop prégnante dans la narration.

 

A l'inverse de ces quelques remarques, Olivier Maurel retranscrit parfaitement la mécanique schizophrénique de l' assassin et toute l'ambigüité de ce policier torturé, qui se démène pour rester dans la lumière et ne pas sombrer dans la violence et les limbes de la perdition.


Mais on ne refoule pas éternellement sa vraie nature et on ne sort jamais indemne d'une telle confrontation.

 

Pour un premier roman Olivier Maurel s'en sort plutôt bien. " l'autel des naufragés" est un roman plaisant à lire  où le suspens est ménagé jusqu'au bout ! A découvrir donc !

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15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 18:13

MATHIEU PICARD
EDITIONS COUPS DE TETES

 

 

la foire aux organesAvec un titre aussi explicite que celui ci, le lecteur sait à quoi s'attendre !


 Depuis une dizaine d'années que les séries américaines et consœurs prennent pour cadre le milieu hospitalier nul doute que celui ci n'a plus de secret pour vous. Du moins ca, c'est que vous pensiez avant d'ouvrir le roman de Mathieu PICARD.

 

Venez donc, entrez dans cet hôpital où officient les personnages de cet auteur qui signe avec " La foire aux organes" son premier roman. Un bouquin d'à peine 150 pages mais qui donne un bon aperçu de l'univers complètement déjanté de cette jeune plume française.

 

Ici point de chevaliers en blouse blanche imbibés de bon sentiments . La vie n'a de sens que si elle a une valeur marchande. L'hôpital est aussi une entreprise et la médecine, un secteur hautement concurrentiel. Il faut faire tourner boutique. Ici comme ailleurs des enjeux financiers sont à l'œuvre et donnent le sens de la marche.

 

Simon Becher Jr est jeune. Et comme beaucoup de jeunes de son âge, l'insouciance, laacc.jpg vitesse, le sentiment d'immortalité l'attire inexorablement vers les arbres des bord de route. Dans l'élan tempétueuse de sa jeunesse, c'est encastré dans l'un d'entre eux qu'il finira un jour sa course.

 

Si la femme qui l'accompagnait est partie avec les anges, Simon lui, va rester en enfer, parmi les hommes, relié à la vie par le moteur des machines qui ont supplanté ses organes défectueux. Plongé dans les limbes comatiques il garde une certaine conscience tandis que l'on s'agite autour de lui.

 

Simon n'est plus en état de décider quoique ce soit. Rester en vie ou vouloir partir n'est pas un choix qu'il lui est accessible. D'ailleurs pour tout dire, sa vie ne lui appartient plus.

 

urgences-hopital.jpgCar si s'incruster dans un arbre en disait déjà long sur l'efficience de sa bonne étoile, la présence de son père dans le scénario de ce qui lui reste de vie , aurait tendance à transformer celle-ci en véritable trou noir .  


Haut dirigeant d'un groupe pharmaceutique, à fond dans le business, c'est un homme froid et calculateur, un dominant ascendant carnassier.  A l'inverse son épouse est soumise ,obéissante , et laisse l'organisation de son existence aux bons soins de son époux.

 

C'est parce qu'elle est effondrée que Simon Becher père va décider de tout entreprendrechir-jpg pour sauver son fils. Et peu importe qu'il faille en passer par trois ou quatre greffes d'organes vitaux coup sur coup. La fin justifie les moyens et dans la balance les avis des chirurgiens ne pèsent rien.

 

 D'autant qu'à travers lui, sa société va peser de tout son poids et de son influence pour entreprendre cette première médicale. L'occasion étant trop belle d'utiliser pour la première fois un produit mis au point par ses laboratoires de recherche. Un pactole assuré en cas de succès. Alors le fiston peut bien se prêter au jeu.

 

A première vue, voilà un roman d'un cynisme effroyable, à des années lumières de l'univers humaniste décrie à longueur d'épisodes dans les séries américaines et autres.

 

prod.jpgDénonciation de l'acharnement thérapeutique, du lobby des grands groupes pharmaceutiques plus soucieuses de profits et de rentabilité que du bien être du genre humain, Mathieu Picard, s'il n'inove pas sur le sujet, réussi néanmoins à signer un roman glaçant à souhait.

 

Dans cet univers à vous donner froid dans le dos, c'est à travers les personnages secondaires du roman que le lecteur trouvera des traces d'humanité et de compassion, à l'image cette infirmière criblée de dettes mais qui s'attache à la personne de Simon Becher Jr et veille sur lui avec tendresse.

 

Et c'est là toute l'intelligence de l'auteur que de laisser entre apercevoir des rayons d'humanité prod3.jpgà travers ces tranches de vie quotidienne de ces personnages de second plan, mettant ainsi en exergue toute la monstruosité de l'entreprise opéré par le père de la victime.

 

En 150 pages Mathieu Picard donne un aperçu de son talent et de sa faculté à condenser en peu de ligne une histoire qui donnera paradoxalement au lecteur le plaisir de se retrouver mal à l'aise.

 

Car impossible pour lui d'ignorer que nous passons tous un jour, pour une raison ou pour une autre, par la case "hôpital" et que peut être le cobaye, la prochaine fois, ce sera lui.

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Published by La petite souris - dans Auteurs Français
23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 22:54

vacance.jpg

 

PASSION POLAR EST EN VACANCES !

 

RETOUR MI- AOUT ....EN PRINCIPE !

 

BONNES VACANCES A TOUS !

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 18:36

Patrick CHAMOISEAU              
Editions LA BRANCHE

 

 

coupdecoeur

hyperion-victimaire"...Et même si l'odeur du sang est boueuse, lourde et grasse, j'ai toujours vu dans les yeux des nuisibles d'abord l'effroi, puis l'étonnement, puis la douceur inquiète de celui

 

qui commence à s'envoler, dans une légèreté de cils et de paupières, un engourdissement subit qui se prolonge par une lente et profonde indolence."

 

Il faut parfois parcourir un long chemin pour connaître dans sa vie un basculement, cette pichenette du sort ou du hasard pour que tout se renverse, tout culbute sans crier gare vers un possible que l'on avait tant espéré ou redouté, et qui est là, soudain devant vous, à vous en faire frémir de peur ou d'espérance.

 

Pour Eloi Ephraïm Evariste Pilon, inspecteur de police, il aura fallu attendre sa toute dernière nuit de garde , de son tout dernier jour de flic, pour croiser ce à quoi il avait toujours voulu être confronté, la route d'un tueur redoutable qui mettrait à l'épreuve ses capacités d'enquêteur.

 

Mais c'est à l'Immonde, à la quintessence du mal absolu, à ce que la Martinique à enfanter Martinique.jpgde plus abominable et qu'elle traite d' « animal" , de "zombi hystérique" , de "dorlis vampirique", ou même d' "antéchrist voudouisant remonté des enfers » que ce dernier va se mesurer.

 

Sauf que la confrontation va tourner court. Quand le lecteur se faufile dans cette histoire, l'horizon d' Eloi Ephraïm Evariste Pilon est obstrué par l'embouchure d'une arme à feu pointée sur son œil gauche.

 

Couché sur le dos, à la merci d' Hypérion Victimaire, ce tueur insaisissable qui s'apprête à lui faire exploser la cervelle, le voilà à devoir écouter la longue confession de son assassin.

 

Car ce dernier a besoin de lui parler, de se raconter, d'expliquer comment l'Archange qui sommeil en lui le transforme alors en « un massacreur, un égorgeur de chose, un défonceur de chair, un déchireur de peaux, un briseur de vertèbres, un démanteleur de hanches, d’épaules et de cous, un écarteleur de poitrine, un dérouleur de boyaux et, parfois, en certaines circonstances, un très goulu buveur de sang ».

 

flingue.jpg Tandis que le tueur met son âme à nu, le policier quant à lui met sa vie en abime en se remémorant son passé, le suicide de son épouse " partie dans la mangrove" , la fugue de sa fille dont il s'est si peu occupée et à qui il s'était promis de consacrer tout son temps une fois à la retraite. L'un revendique encore son humanité, quand le second tente de ne pas la perdre.

 

Peu à peu, ces deux monologues, l'un intérieur et l'autre oralisé, entrent en résonnance, « une proximité vertigineuse »  rapprochent les deux hommes, comme si l'un devenait un miroir pour l'autre.

 

Car ceux ci ont finalement beaucoup de choses en partage. Le même amour pour les Citroën DS, pour les grands auteurs, et certaines valeurs comme l'ordre et le respect, dont ils déplorent le délitement dans la société martiniquaise d'aujourd'hui, livrée à la coupe réglée des trafiquants de drogues, des bandes armées et à la cupidité des hommes.

 

Hypérion Victimaire n'est pas un tueur sans intelligence et sans âme. C'est un homme Citroen_DS23.jpgraffiné, un tueur cultivé qui aime la poésie. Il vénère sa DS comme une divinité, tue avec application et avec art, et c'est un homme qui a des principes. Ne tuant que les nuisibles, les pédophiles, trafiquants de drogues et autres malfrats qui sucent le suc de son île natale.

 

 Une nuit pourtant il a vécu quelque chose de traumatisant qui a ébranlé ses convictions. C'est ce qu'il raconte à Eloi Ephraïm Evariste Pilon, qui lui va comprendre avec effroi que sa fille a croisé elle aussi la route d'Hypérion Victimaire, sans jamais savoir ce qu'il en est advenu.

Car les deux hommes jamais n'échangent.

 

C'est beau, c'est noir, c'est violent, mais les mots de Chamoiseau s'adonnent à une farandole qui délivre dans ce roman une poésie et une musicalité qui transcendent l'horreur des actes odieux commis par le personnage principal , et offre au lecteur une écriture magnifique, fruit de l'alchimie du créole et de la langue française.  

 

chamoiseau.jpgC'est un voyage dans une île qui perd ses repères, soumise aux affres des excès et des travers du monde moderne, qui sacrifie sa jeunesse au chomâge, à l'alcool et la drogue.

 

Mais c'est aussi , à travers ces personnages, une déclaration d'amour à cette Martinique également magnifiée et sublimée, que les mots de l'auteur viennent caresser.

 

Un roman remarquable, un plaisir formidable de lecture qui fait " Hyperion Victimaire" mon second coup de coeur de cette année 2013.

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Published by La petite souris - dans Auteurs Français
3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 19:36

JAMES HAYMAN
EDITIONS L'ARCHIPEL

Donne moi ton coeurDonne moi ton cœur.

 

Oui, enfin, peut être pas de la manière dont  vous pouvez l'imaginer !

 

Passion Polar ne sombre pas dans le romantisme à l'eau de rose rassurez vous ! Il ne s'agit pas d'un titre de la collection Harlequin , mais bien celui d'un thriller signé James Hayman et publié aux éditions L'ARCHIPEL.

 

Lucinda a disparu. Mais elle n'est pas la seule . Avant elle, Katie , 16 ans,  s'était volatilisée une semaine plus tôt . Et c'est son cadavre que la police retrouve au moment où elle s'empare de la disparition de Lucinda.

 

Sur place le médecin légiste fait un constat troublant et particulièrement inquiétant. Katie à la cage thoracique ouverte et son cœur a disparu.

 

Au drame, va s'ajouter l'horreur  quand l'autopsie confirmera la crainte des deuxjogging inspecteurs: Le cœur de la victime a bien été prélevé alors que celle-ci était encore vivante.

 

Seul élément positif, la mort de Katie est récente. Le tueur l'a donc préservée vivante une semaine durant. C'est le temps dont dispose la police pour retrouver et sauver Lucinda.

 

 Mc Cabe est son équipe vont explorer toutes les pistes, à commencer par celle des chirurgiens de Portland spécialisés dans la chirurgie cardiaque. Il faudra toute la perspicacité et l'habilité d'un informaticien pour faire parler une bande vidéo et donner aux policier les premiers indices susceptibles d'être exploités et de les mettre sur les traces du tueur, dans cette affaire qui s'avère particulièrement délicate.

 

chirurgieD'autant que cette histoire va lever le voile sur une autre série de meurtres perpétrés en Floride quelques années plus tôt.

 

Si vous aimez les thrillers haletants où l'angoisse et le suspens vont crescendo, alors sans nul doute ce livre est pour vous!

 

Pour son premier roman, James Hayman maîtrise en effet parfaitement les codes du genre.

 

 A cela s' ajoute une écriture alerte et une galerie de personnages à qui l'auteur a essayé de donner une profondeur psychologique en ouvrant une porte sur leur vie privée respective.

 

A l'image de Mc Cabe par exemple ,un flic qui traine derrière lui une histoire personnellearme sulfureuse qui l'a contraint de quitter New York où il officiait.

 

Divorcé, plaqué par sa femme qui lui a laissé la charge de leur fille Casey, âgée de 13 ans,  il vit depuis une relation amoureuse avec quelqu'un qui n'est pas du sérail, et  tente de concilier autant que faire se peu, sa vie de flic et son rôle de père. Le lecteur le suivra dans les méandres de son enquête et son soucis permanent de protéger sa fille des dangers du monde qui l'entoure.

 

james-hayman

 

L'écriture de James Hayman est certes efficace.Pourtant, malgré un soucis évident de l'auteur de construire un scénario plus dense que la plupart des romans du même genre, sa trop bonne maîtrise des rouages du thriller en fait au final un roman attendu, prévisible, qui s'inscrit trop parfaitement  dans le moule traditionnel du genre .

 

 

Il en ressort donc un thriller de facture classique, qui ne renouvellera pas le genre , mais qui, en cette période estivale, se laissera facilement lire sur la plage ,dans un train ou à l'ombre d'un parasol . Un bouquin que les amateurs de trhiller apprécieront , tandis que les autres passeront sans doute rapidement à autre chose.

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Published by La petite souris - dans Auteurs Américains
30 juin 2013 7 30 /06 /juin /2013 15:53

2013-06-29-11.52.29.jpg9h00 je déboule ! A moi Frontignan ! A moi le FIRN !

 

9h15 je tombe sur un ours qui a fait trop de bruit en sortant de sa caverne ! ( non , pas de nom il se reconnaitra ^^)

 

9h25 le ptit noir réglementaire jeté derrière la cravate histoire de se mettre en forme avant de fondre sur les stands !

 

9h40:  je rejoins mes amis David et Armelle.

 

Première rencontre avec SANDRINE COLLETTE, tout juste lauréate du prix du FIRN 2013 ! On a du mal à croire que cette auteure si douce et si souriante ait pu penser et écrire un roman aussi sombre que " Des noeuds d'acier" ! Au détours de la conversation j'apprends que son prochain livre devrait sortir en janvier 2014 ! je suis déjà sur les rangs !

 

Oh tiens, Jérôme ! Mon libraire préféré , mon fournisseur officiel de dope littéraire ! La2013-06-29-11.18.58.jpg librairie SAURAMPS est toujours fidèle à ce festival !

 

Olivier TRUC nous rejoint ! L'homme est en transit, avant de s'enfermer dans sa cabane plantée au milieu de la garrigue pour écrire son prochain roman qui devrait lui aussi se dérouler en Scandinavie !

 

Soleil et garrigue pour écrire sur les pays nordiques, voilà une bien curieuse alchimie, mais qui pourtant a l'air de fonctionner au vu du succès de son premier bouquin " le dernier lapon".

 

Je laisse Jérôme tranquille ( faut bien qu'il bosse un peu le bougre!) .

 

2013-06-29-11.23.45.jpg Mais n'est ce pas SAM MILLAR que j'aperçois là ??? Fichtre je pipe pas un mot d'anglais ! j'essaye de lui baragouiner quelque chose qui parle de petite souris et de son bouquin ON THE BRINKS.

 

Je ne sais pas s'il a compris que j'essayais de lui faire comprendre que La Petite Souris sur Facebook c'était moi et que nous avions échangé il y a peu quand j'avais chroniqué son bouquin. Allez savoir, peut être s'est il demandé pourquoi  la grande saucisse plantée devant lui essayait de lui faire croire qu'il y avait des souris planquées sous le chapiteau!

 

Heureusement David Vann était accompagnée de sa charmante et très gentille attachée presse de chez Gallmeister  ( Ecatérina me semble t-il) qui fort gentiment a joué les interprètes , et à qui je n'ai pas manqué de dire tout le bien que je pensais de cette maison d'édition qui publie des romans de grandes qualité.

 

c'est pas tout mais j'ai soif ! Evidement , il n'y a qu'au bar où je pouvais rencontrer mon ami2013-06-29-15.25.01.jpg Yan, du blog  Encoredunoir !! On s'offre une petite mousse histoire de s'humecter  la glotte ! On papote et rigole un moment ! Il est intarissable au sujet du " Codex Deus" sa lecture du moment, qui , il en est persuadé, finira bien à sa manière par devenir un ouvrage culte  ! (https://www.facebook.com/LesPerlesDuCodexDeus )

 

Bon je reprends mes pérégrinations, et m'alourdis mine de rien d'une bonne vingtaine de bouquins, entre des Rivages d'occasion à 3 euros 50 que je déniche auprès de " La vache qui lit" ( ça ne s'invente pas!) et ceux que j'achète à Jérôme , auprès des auteurs invités.

 

Quelques mots échangés avec Jean Hugue OPPEL que j'ai toujours plaisir à retrouver. Un détours incontournable auprès Mark SAFRANKO, pour embarquer " Dieu bénisse l'Amérique"

.

Je cherche désespérément Ryan David JAHN, l'auteur d' " Emergency 911". En vain, celui ci à annulé à la dernière minute sa venue sur le festival . C'est ballot !

 

firn201312h. désolé , mais je suis réglé comme un coucou suisse ! A midi mon estomac s'égosille à crier famine ! Alors avec mes amis David et Armelle  nous trouvons un asile gastronomique dans un ptit restau où nous nous remplissons la panse histoire de reprendre des forces pour l'après midi.

 

13h retour sur le festival. Catherine BESSONART est là ! j'en profite pour discuter un ptit moment avec elle. Très sympa , elle se propose de venir dans mon collège pour travailler avec des élèves de mon établissement autour du polar ! Génial !voilà une riche rencontre qui va je l'espère déboucher sur quelque chose d'intéressant pour les gamins de mon bahut.

 

A la caisse, je retrouve Marcus Malte ! Des retrouvailles puisque l'année dernière j'avais eu le BONHEUUUR d'animer à Béziers, une table ronde où il était l'invité d'honneur . Un regard furtif sur ses achats et je me dis que le bougre en plus d'écrire de bons bouquins est aussi un lecteur avisé  qui a du goût ! Jérémie GUEZ, tu comptes un lecteur de plus , et non des moindres petit veinard !

 

Avec Olivier BARDE CABUCON, ce fut une longue discussion autour de sa passion pour l'histoire, et donc bien sûr autour des polars historiques dont il est en train de devenir une des meilleures plumes en France ( je vous conseille d'ailleurs son excellent " Messe noire", son dernier roman). Parler de Casanova, de la cité de Venise , fut un agréable moment d'échange. J'aurai plaisir à le retrouver à l'occasion d'un prochain salon.

 

En attendant, c'est la carte bleue réduite à l'état de plastique liquide d'avoir trop chauffé, la tête remplie du souvenir de ces moments privilégiés passés avec des auteurs et des copains que j'ai du finalement reprendre la route ! Mais mais avec déjà la ferme intention d'y revenir en 2014 !

 

Une édition 2013 plutôt reussie malgré un vent à vous décorner les boeufs ! Par contre l'année prochaine, ma priorité sera cette fois ci les conférences que j'ai du malheureusement délaisser faute de temps.

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26 juin 2013 3 26 /06 /juin /2013 18:35

L'INDIC N°15 vient de paraître !


Indic15CouvElle ne sont pas nombreuses les revues dédiées aux littératures policières , encore plus rares celles qui abordent des sujets de fonds avec un véritable soucis d'analyse et un sens critique sans concessions sur les ouvrages qu'elles abordent.

 

L'INDIC est assurément de celles-ci.

 

L' INDIC,  c'est d'abord une association, créée en 2007 , " FONDU AU NOIR" qui édite la revue.  Cette association Nantaise s'investie dans la promotion du polar, du roman noir , et la sensibilisation des lecteurs à ce genre littéraire. On ne compte plus les activités dont elle est la cheville ouvrière.

 

Conférences, expositions, débats, restaus littéraires , autant d'initiatives menées par les copains de FONDU AU NOIR . 

 

Ceux ci s'investissent également beaucoup auprès des scolaires , les lecteurs de demain, à travers des initiations au roman noir, des rencontres avec des auteurs, des enquêtes...

 

Enfin, grâce à Emeric, alias DJ DUCLOS la musique, indissociable de l'univers du polar, n'est jamais bien loin non plus !

 

Plusieurs fois par an, l'association édite donc  la revue L'INDIC, dont le numéro 15 vient tout juste de paraître.

 

Abordant chaque fois une thématique différente, après avoir traité dans ses derniers2013-06-26-18.54.13.jpg numéros du " polar français", du " western", du " polar et de la politique" ou bien encore de "la peur" , c'est autour de  du " sexe , de l'amour et du polar" que gravite le dossier de ce numéro 15.  Vaste sujet s'il en est !

 

Au menu de ce numéro:

 

  Une interview fort intéressante d'Hubert Tézenas, auteur de "  L'OR DE QUIPAPA " chroniqué récemment sur PASSION POLAR , roman qui démontre ,mais en doutions nous vraiment, que la violence sociale est toujours à l'œuvre dans nos sociétés.

 

. le dossier:  " sexe , amour et polar" ! Dans lequel le lecteur trouvera entre autres:         

 

 

  - une  rencontre imaginée entre James Ellroy et Joyce Carol Oates   qui 
    vaut le détour!

  -  un papier sur Antoine Chainas qui met l'amour et le sexe au cœur de

     ses romans.

 

  -  quatre petits instantanés de situations masculines d'amour polardeux,  

     signé Eric Maneval.Truculent, noir ou cynique, en quelques lignes

     Maneval régale son lecteur.

 

   -  L'amour façon Camilleri , la touche italienne dans le paysage polardeux.

 

   -  Quand le héro est amoureux d'une morte.

   - Question: Et si la littérature sentimentale, si décriée en France, avait
     trouvé finalement refuge au sein du polar ?

    - le romantic suspense

 

 

2013-06-26-19.05.23.jpgBien sur, le lecteur retrouveras aussi ses rubriques habituelles comme " Verdict", critiques argumentées et sans concessions d'une vingtaine de romans parus récemment. De quoi acheter malin sans se tromper !

 

Enfin des p'tites news histoire d'être le plus complet possible sur l'actualité du polar et du roman noir.

 

Bref, vous l'avez compris, un sacré numéro que cet INDIC là ! et L'INDIC c'est la revue indispensable pour tout fan de littérature policière !!

 

Son prix ? 18 euros pour trois numéros  ! Et pour tout abonnement, un cadeau !  Avouez que c'est tout même mieux de les dépenser là, qu'à renflouer une banque !

 

Pour vous abonner  c'est par  ICI

 

Fondu-au-noir.jpg

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23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 18:51

Hubert TEZENAS
Editions L'ECAILLER

or-quipapaIl arrive parfois que la poisse vous colle à la peau comme une chemise trempée de sueur sous un soleil sud américain.

 

Prenez Alberico Cruz par exemple. Voilà un homme des plus ordinaires, sans relief et qui conduit le train-train de sa vie sur les rails d'une existence qui ne connait que la morne plaine. Le genre de type anodin que l'on croise tous les jours dans la rue en allant au boulot.

 

 Son boulot à lui  justement, c'est de louer des appartements et des maisons pour le compte du patron de l'agence qui l'emploie. Un patron à bout de souffle dont il sait qu'il ne peut plus se passer de lui pour faire tourner la boutique. Un job pas très excitant certes,  mais qui lui permet de vivre sans trop avoir à se plaindre.

 

Au cours de la visite d'un modeste meublé , son client potentiel est assassiné, égorgé dans la salle de bain de l'appartement . Lui, n'a la vie sauve que parce qu'il a eu le temps de se cacher. Pourtant, c'est bien lui qui va se retrouver accusé du meurtre de cet homme,  un certain Policarpo, président du syndicat des travailleurs de Quipapa.

 

Obligé de fuir, pour Alberico Cruz c'est le début d'un cauchemar qui va l'aspirer et le projeterpresses au milieu d'un combat qui oppose les forces vives d'un Brésil qui se modernise, mais dont les fondements sociaux restent encrés dans un système quasi féodal .

 

Un pays où les propriétaires terriens ont tous les droits, y compris celui de tuer, et les pauvres pour destin , celui de s'user pour un salaire de misère dans les champs de cannes à sucre.

 

Le développement du Brésil qui a tout misé sur la production du bioéthanol pour garantir son autonomie énergétique est à ce prix.

 

Le sort du syndicaliste passerait donc rapidement inaperçu , si un journaliste de Recife , Osvaldo Lamenza, qui s'intéresse de près aux Carvalho , richissime famille de planteurs du Nordeste, n'avait eu vent de l'affaire. Ce dernier aura rapidement la conviction de l'innocence d'Alberto, et deviendra pour lui sa seule planche de salut.

 

canne-a-sucre.jpgLongtemps Hubert Tézenas a traduit les textes et rendu les idées d'autres auteurs.

 

Aujourd'hui sa plume couche ses propres mots, son propre univers littéraire, et c'est de fort belle manière qu'il signe son arrivée dans le paysage du roman noir.

 

En jouant de phrases et de chapitres courts, en alternant les modes narratifs , l'auteur donne à son roman un rythme soutenu, qui plonge son lecteur dans une réalité encore bien présente au Brésil, celle de la confrontation entre deux mondes et  deux visions de l'avenir, caractérisée par les personnages principaux de ce court roman de 200 pages.

 

Celui de la ville, tout d'abord,  représenté par  Alberico Cruz, où le brésilien de base peut espérer par son travail et sa persévérance entrouvrir  quelque peu les portes de l'ascenseur social, et profiter des miettes du progrès économique qui dynamise le pays.

 

Celui de la campagne ensuite , où la terre est confisquées par les grands propriétairespaysans.JPG terriens qui règnent en maître et exploitent la misère à leur profit,  où le paysan pauvre n'est qu'une " pièce", comme peut l'être n'importe quel outil agricole.

 

La soumission à ces riches planteurs blancs , cupides et brutaux, dont le personnage de  Kelbian Carvalho en est un parfait exemple dans ce livre, est de mise, et l'horizon reste définitivement barré de noir.

 

C'est dans ce Brésil que vous emmène Hubert Tézenas, sur les trace d' Alberico Cruz , qui lui aussi va découvrir bien malgré lui ce pays qui est le sien et qu' il connait finalement si mal. 

 

TEZENAS-Hubert.jpgVous étoufferez sous l'odeur pestilentielle de la bagasse* , découvrirez la misère et de ces quartiers de paysans pauvres, et prendrez la mesure de ces forces contradictoires qui s'affrontent, de cette violence sociale qui perdure dans ce pays en plein essor économique.

 

A l'heure où les Brésiliens descendent en masse dans les rues pour réclamer plus de justice sociale, un plus juste partage des richesses, le roman d' Hubert Tézenas arrive à point nommé pour porter un éclairage sans concession sur ce pays qu'il aime tant.

 

Un premier roman de grande qualité, une écriture sobre et efficace qui fait de " L'or de Quipapa " une des bonnes surprises 2013.

 

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* La bagasse est le résidu fibreux de la canne à sucrequ'on a passée par le moulin pour en extraire le suc

 

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"

Découvrez l'auteur grâce aux copains de "FONDU AU NOIR qui consacrent un article à l'auteur dans le dernier numéro de L' INDIC ( que tout fan de polar se doit d'avoir. Sur abonnement. ) et à travers l'émission " FAIS PAS TA ROSIERE" dont vous trouverez le lien vers le podcast sur le site , c'est par ICI

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A voir aussi du côté de DUCLOCK , par ICI

 

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Published by La petite souris - dans Auteurs Français
17 juin 2013 1 17 /06 /juin /2013 07:00

JAMES SALLIS

Editions RIVAGES

 

Traduction : C.MERCIER & J. GUYON

 

le tueur se meurtC'est un roman à la fois tendre et crépusculaire que signe James SALLIS avec" Le tueur se meurt".

 

Loin des histoires à rebondissements, des fusillades , des règlements de compte et  des enquêtes à chausse trappe, James Sallis nous offre un roman différent, original et poignant.

 

 Celui de trois âmes , hantées chacune à sa manière par le départ, l'absence et la mort. Trois âmes en errance, posées sur le cour de la vie, et qui dérivent, poussées par le souffle léger d'une destinée qu'ils n'essayent même pas de contrarier.

 

Chrétien est un tueur à gage à bout de souffle, en fin de parcours , dont le peu de vie qui lui reste est rongée par la maladie.

 

Au moment où il s'apprête à accomplir un énième contrat, il a la désagréable surprise de voir sa cible atteinte par un tir qu'il n'a pas provoqué. Si celle ci ne meurt pas, il n'en reste pas moins qu' il a été doublé. Mais par Qui? C'est ce qu'il va chercher à savoir. Mais quand on est en fin de vie, rien n'est facile pour un homme fatigué.

 

Sayle est flic. C'est à lui que revient la charge d'enquêter sur cette tentative d'homicidecart avortée. Une enquête qui semble lui échapper comme le sable qui file entre les doigts, et  dont l'esprit est tourmenté par la disparition prochaine de sa femme et les tendances suicidaires de son coéquipier. Il traîne ainsi son existence comme un fardeau de plus en plus lourd.

 

Jimmy quant à lui est un jeune garçon débrouillard . Il n'a d'ailleurs pas trop le choix puisque que sa mère a quitté le foyer familiale, et que son père s'est volatilisé à son tour quelques temps plus tard. il est donc livré à lui même et vit seul, sous le regard bienveillant de sa voisine, qui feint de ne pas avoir deviné la situation du gamin. Pour survivre ce dernier  achète et vends des objets sur des sites marchands en lignes. Et dans le noir de sa chambre et la réclusion de sa solitude, il fait des rêves étranges où il souffre et étouffe.

 

Trois personnages, trois errances que nous dépeint Sallis avec beaucoup de tendresse et de poésie. Des destins qui vont se croiser, sans jamais se rencontrer. Trois histoires personnelles qui ne se rejoindront pas.

 

ordinateur-internetDes parcours décrits avec une certaine nonchalance  dans l'écriture qui donne au texte une douceur , que seule l'idée de la mort, omni présente viendra rendre parfois légèrement aigre douce.

 

James Sallis aime à entourer ses personnages de mystère. Et il en sera ainsi jusqu'au bout du roman.

 

Ici, l'enquête passe au second plan et le lecteur n'aura pas les réponses à toutes ses questions. Le voile d'ombre ne se soulève qu'en partie, et celui ci suit ces vies qui filent , traverse leurs pensées, leurs émotions sans jamais pouvoir établir de frontière claires entre la réalité et l'esprit  vagabond ou malade de certains de ces personnages, voire sans plus trop savoir qui s'exprime, qui ressent, qui rêve. Le lecteur flotte en compagnie de Chrétien, Sayle et Jimmy.

 

A l'occasion d'une interview , l'auteur a expliqué qu'il était parti dans l'écriture de ce court roman avec une idée très précise de ce qu'il devait être, suivant un plan et une mécanique réfléchie. Comme il avait toujours eu l'habitude de le faire avec ses précédents romans.

 

 Mais au bout de quelques pages d'écriture, il a ressenti le besoin de se lâcher et de partir làJames-Sallis.png ou ses personnages avaient envie de le conduire, sur un territoire qu'il n'avait pas l'habitude de fréquenter.

 

C'est ainsi que James Sallis veut écrire aujourd'hui. Et le résultat est plutôt réussi !

 

Avec " Le tueur se meurt" cela donne un roman sensoriel , un livre d'atmosphère, fait de questionnements de solitude, et de résignation.

 

C'est sans doute un des romans les plus originaux et des plus désarçonnants  de James Sallis, mais " le tueur se meurt" est assurément aussi un beau roman.

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