Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
21 août 2010 6 21 /08 /août /2010 10:33

 

A PARAITRE EN SEPTEMBRE

 

Dans la collection Folio policier :

 

- Didier DAENINCK " Les aventures de l'inspecteur Cadin "

 

- Graham HURLEY " Du sang et du miel "

 

- Marek KRAJWSKI  'les fantômes de Breslau "

 

- Thomas H. COOK " les feuilles mortes"

 

dans la collection Serie Noire Gallimard:

 

- Hugue DECLAN  " Coup de sang "

 

- Elsa MARPEAU " Les yeux morts"

 

dans la collection  Le Seuil:

 

kellerman   Jonathan KELLERMAN " Habillé pour tuer"


 huston Charlie HUDSON " Pour la place du mort "  

 

dans la collection 10/18:

 

parot.gif  Jean François PAROT " Le noyé du grand canal "

 

price.gif Richard PRICE " Souvenez vous de moi "

 

donald.gif Craig MC DONALD " la tête de pancho vila "

 

dans la collection METAILLIE:

 

thorzrinsson.jpg Arni THORARINSSON " le 7eme fils"

 

dans la collection POCKET:

 

- Cody MC FADYEN " La mort en face "

 

coban.gif  Harlan COBAN " Peur noire"

 

giebel.gif  Karine GIEBEL " Chiens de sang "

 

dans la collection FLEUVE NOIR:

 

wolfe.gif Inger Ash WOLFE " Captifs"

 

brussollo.gif Serge BRUSSOLO " Ceux d'en bas"

 

dard.gif Frederic DARD " La crève "

 

dans la collection le cercle/le point:

 

trapiello.jpg Andres TRAPIELLO " le club du crime parfait"

 

crime-damour.jpg Jonathan et Faye KELLERMANN " crimes d'amour et de haine"

 

hamilton.jpg Hugo HAMILTON " triste flic"

 

markaris.jpg Petros MARKARIS " publicité meurtrière"

 

bathamy.jpg Claude BATHANY " Last exit to Brest "

 

 

- Frédéric LENORMAND " Mort d'un maître de Go"

 

- Tana FRENCH " Comme deux gouttes d'eau "

 

dans la collection SONATINE:

 

kem-nunn.jpg Kem NUNN " Tijuana Straits "  

 

dans la collection RIVAGES:

 

peace.jpg David PEACE " TOKYO, ville occupée "

 

lehanne.jpg Dennis LEHANNE " Un pays à l'aube" (poche)

 

elmore.jpg Elmore LEONARD " Road dogs"

 

dans la collection Les édition du masque:

 

guthrie.jpg A. GUTHRIE " Baiser d'adieu "

 

quadruppani.jpg Serge QUADRUPANI " Saturne"

 

 

dans la collection Moisson Rouge:

 

ricci.jpg Sophie DI RICCI " Moi comme les chiens "

 

dans la collection Le Cherche Midi:

 

egholm.jpg Elisabeth ELGHOM " United victims"

 

dans la collection GAÏA editions:

 

eriksson.jpg Kjell ERIKSSON "Le cri de l'engoulvent" 

 

dans la collection L"Archipel:

 

- James PATTERSON " une ombre sur la ville "

 

dans la collection le Livre de Poche :

 

abboy.jpg Jeff ABBOT ' Double jeu " 

 

patterson.jpg James PATTERSON " La 6eme cible " 

 

bauwen.jpg Patrick BAUWEN " Monster"

 

simenon.jpg SIMENEON " un nouveau dans la ville " 

 

dans la collection Acte Sud :

 

larsson.gif Stieg LARSSON "Millenium " T1 ( poche) 

 

dernière minute: je découvre qu'un compère à moi a fait aussi une présentation des futures parutions de rentrée sur son blog, n'hésitez donc pas à lui rendre visite, d'autant qu'il évoque des ouvrages dont je n'ai pas parlé ici  :

 

                       http://noirsuspense.blogspot.com/

 

 


Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans A paraître....
17 août 2010 2 17 /08 /août /2010 23:31

 

 

REPLAY

REPLAY  


« Voir le Monde dans un grain de sable et le Ciel dans une fleur sauvage. Tenir l’Infini dans la paume de sa main et l’Eternité dans l’heure qui vient ». James BLAKE


Je viens de passer un très agréable moment de lecture en compagnie de ce roman atypique que j’ai lu en un temps record tant celui-ci m’aura accroché. Je dois sans doute cet intérêt à la prouesse de l’auteur K. GRIMMWOOD qui  partant d’un thème déjà traité dans la science fiction, a su éviter tous les pièges et les grosses ficelles du genre avec un thème aussi peau de banane que celui  qui sert de trame à cette histoire.

 

De quoi s’agit-il ? Jeff Winston, directeur de l’information d’une  station radio meurt subitement d’une crise cardiaque alors qu’il est au téléphone avec sa femme. Fin de l’histoire. Enfin presque, puisque celui-ci se réveille dans une chambre. Les premières secondes d’hébètement passées, il commence à reconnaître l’endroit, et fini par comprendre qu’il est dans sa chambre d’étudiant !

 

Notre personnage vient de remonter le temps !

 

Très vite va se poser  pour lui la question de savoir que faire de cette seconde chance qu’il lui est offerte de tout recommencer, sachant qu’il a gardé intacte dans sa mémoire sa précédente existence .

 

Dans cette seconde vie, il fera donc des choix, il construira une autre histoire, prendra un autre chemin. Un chemin qui serpente dans un monde  prévisible et attendu, jusqu’à cette mort si familière qui viendra tout anéantir et l’emporter  une nouvelle fois,  le même jour à la même heure.

 

Mourir à nouveau, pour se réveiller encore, et se souvenir toujours.  A travers ses différents «  replays » qu’il va vivre, notre personnage connaitra une certaine forme d’éternité, mais une éternité qui est avant tout synonyme d’inachèvement permanent. Pourquoi construire pour tout voir partir en fumée ? Pourquoi créer ou donner la vie pour ne pas voir grandir ? Quels sens donner à ces vies où finalement nous ne sommes plus liées à nos fautes  et nos erreurs antérieures  comme le dira l’un des personnages? Au fil des « replays » , les souvenirs de notre personnage se chargent de mélancolie et de tristesse, ils coiffent la douleur de savoir ce qui a vécu et ce qui ne sera plus.

 

Difficile de parler de ce roman sans en éventer ce qui en fait tout le charme, et je m’en garderai bien. Mais cette histoire et aussi une belle histoire d’amour, une magistrale soif de vivre, où la vie a besoin de la mort pour prendre tout son sens, mais pas cette mort de papier, qui ramène toujours dans le passé, et qui triche avec l’existence en l’empêchant d’aller au bout et de s’accomplir.

 

K. GRIMMWOOD a écrit un roman magnifique dont il maîtrise tous les aspects avec maestria. Aucune  faille dans son scénario, et le roman est puissant par la dimension humaine de ses personnages. Avec ces histoires chaque fois réinventées, l’auteur se livre à un numéro de funambule particulièrement bien réussi.

 

Je ne peux que vivement vous en recommander la lecture.

 

Quant à l’auteur, aujourd’hui décédé, je me plais à l’imaginer de vivre les même aventures que son personnage.

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Science Fiction
10 août 2010 2 10 /08 /août /2010 19:16

rupture

 

Voilà un roman glacial. Glacial parce qu’il pourrait s’inscrire sans problème dans notre quotidien, nous atteindre de plein fouet sans que l’on puisse un instant dérouter le cours des choses. Ici point de courses poursuite, de tueurs en série, de sectes sataniques et autres criminels sanguinaires qui pullulent dans nos polars contemporains.


Au début du roman, le drame s’est déjà produit, il n’y a plus de tueur à retrouver et à neutraliser, celui-ci s’est suicidé.


Il n’y a plus qu’un collège, un collège comme il en existe tant d’autres en banlieue londonienne  et ailleurs, et qui vient de connaître l’horreur d’une effroyable tuerie en son sein.


Mais cette fois, ce n’est pas un élève en mal de publicité ou révolté contre le monde qui a fait feu sur ses camarades, mais un professeur d’histoire, Samuel Szajkowski. D’origine polonaise, il y enseignait seulement depuis quelques mois. Geste d’un fou, forcément schizophrène, forcément psychopathe. Ce qui rajoute à l’horreur du drame. L’affaire est donc entendue.


Sauf qu’une inspectrice, qui dans un premier temps rencontre différents témoins pour  la forme, commence à s’intéresser à ce professeur assassin. Elle remonte progressivement le fil des évènements, la vie de ce Samuel que tout le monde présente comme quelqu’un à part, de différent, et donc dérangeant.  A la lueur des différents témoignages elle démontera la mécanique d’une redoutable machine à broyer et esquissera progressivement une vérité qui fait froid dans le dos, bien loin de celle établie avec empressement par les autorités et l’administration du collège.

 

Ce roman est le 1er écrit par Simon Lelic. C’est avant tout un roman d’atmosphère, forcément pesante, pénétrante, qui emmène le lecteur sur un chemin froid et sombre. Un chemin miroir qui renvoie à la figure du lecteur l’image d’une société (la notre ?),  qui, sous le vernis de la civilisation cache une barbarie jamais disparue, où règne la loi de la meute, la loi du plus fort et qui stigmatise toujours les plus faibles.  


Tout le talent de Lelic réside dans sa réussite à retranscrire cette atmosphère, à travers un style épuré et une approche du dialogue original. Tout au long du livre les témoins répondent aux questions que l’on n’entend (lit) pas. Le lecteur est juste une oreille, il serait en quelque sorte à la place du magnétophone qui enregistre les réponses des personnes auditionnées. Ce procédé renforce le poids des témoignages, il renforce la perspective entre les propos d’une banalité badine avec l’horreur du drame qui s’est joué, et c’est ce qui en fait au final une histoire effrayante.

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Britanniques
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 18:35

decomposition

 

DECOMPOSITION de J.Eric MILLER

 

Qui n’a pas un jour rêvé de faire la traversée des Etats Unis sur ces vastes langues de bitumes au milieu de paysages grandioses ? C’est à ce voyage que nous prenons part aux côtés de l’héroïne de J. E. Miller, héroïne dont on ne connaîtra pas le nom. Au volant de sa Mustang elle décide en effet de quitter la Nouvelle Orléans (peu de temps avant que le déluge ne s’abatte sur cette ville)  pour rejoindre son ex-amoureux,  Georges, qui habite quant à lui à Seattle sur la côte Ouest des Etats Unis. Installez vous donc confortablement et laissez vous conduire.


Peut être au bout d’un moment commencerez vous à sentir une drôle d’odeur dans la voiture. Oh trois fois rien, juste quelques petites effluves qui viennent chatouiller vos narines, mais suffisamment pour vous mettre mal à l’aise. Et si l’intensité de cette odeur ira crescendo au fil de ce trajet de plusieurs jours, il vous faudra bien vous y habituer !


Car notre héroïne est comme ca, elle n’aime pas laisser quelque choses derrière. Aussi, il était tout à fait logique qu’elle range dans son coffre, à défaut de bagages, le corps de son amant  Jack! Tout le monde peut comprendre ça non ? Et n’allez pas croire que c’est une mauvaise fille qui ferait le mal autour d’elle !


«  Georges était un type bien et je ne l’ai pas tué ; mais je lui ai brisé le cœur. Il m’a offert cette Mustang et quand j’arriverai enfin à Seattle je me garerai devant chez lui, il descendra les marches de sa véranda en courant, il se penchera par la vitre brisée et il m’embrassera. Tout sera alors parfait.Mais avant d’arriver là bas, il faut que je me débarrasse de Jack. Lui, ce n’était pas un type bien, et je l’ai tué (…) il est hors de question qu’il soit encore dans mon coffre quand j’arriverai à bon port »


Elle a même de l’empathie pour les autres êtres vivants quand elle ne les sent pas menaçant pour elle.


N’a-t-elle pas eu d’ailleurs le courage d’aller délivrer une poule d’un énorme camion en stationnement  qui en transportait des centaines, pour lui donner un autre destin, que celui funeste qui l’attendait ? ( même si c’est au prix de dizaines de ses  congénères qui se retrouvent sur l’asphalte et qui se font décapiter, plumer et  écraser par la circulation, au point de provoquer un accident !).

 


Elle en a même pour son amant mort qui pourrit doucement dans le coffre de sa Mustang en allant s’enquérir régulièrement de l’avancée de sa transformation. Elle veille  toujours  à lui donner un aspect acceptable, quitte à lui refaire des yeux en cartons pour compenser les siens que la poule lui à incongrument  picorés.

 


Ce trajet jusqu’à Seattle est l’occasion de se remémorer sa vie avec Jack, une vie surtout faite de sexe et  de la mettre en perspective avec celle, idéalisée,  qu’elle mènera avec Georges (qui ne sait pas encore qu’il va retrouver sa bien aimée). Pourtant, au fil des kilomètres, se sont aussi les certitudes de notre héroïne qui vont entrer dans une phase de décomposition.  Vivant dans un monde binaire, non pas entre ce qui est bien et ce qui est mal, mais un univers où les choses sont comme ci ou comme ça (« Si ce policier n’a pas envie de coucher avec moi c’est  qu’il est homo et malheureux donc je le plains. »  ).


Or la réalité si elle est plus triviale, elle est aussi plus complexe. Et c’est ce que va finir par comprendre notre héroïne ; que nos actes sont irréversibles et que l’on ne peut jamais réécrire l’histoire pour lui donner une tournure plus acceptable ou plus romantique. Finalement son escapade est une fuite en avant, désespérée, dont elle finira par prendre conscience.


La fin de cette histoire est pathétique et triste mais touchante à la fois. Ce roman, c’est finalement l’histoire d’une princesse perdue sur la route de la vie, qui croit que les princes charmants existent encore, et qu’il suffit d’y croire très fort pour que vos vœux se réalisent.  L’histoire d’une fille qui vit un peu décalée de la réalité mais qui, comme tout être humain a besoin terriblement d’amour.


Au final ce roman est un road story plutôt réussi, bourré d’humour noir (la scène des poules sur le bitume est croustillante), qui ne tombe jamais dans la vulgarité gratuite et dans l’exhibition malsaine. Et bien que le comportement de l’héroïne ne manque pas de nous donner la nausée au fil des pages, c’est une certaine compassion que l’on finit par ressentir à son égard à la fin de ce roman.

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Américains
5 août 2010 4 05 /08 /août /2010 18:09

 

lhomme-qui-voulait-etre-heureux

 

L’HOMME QUI VOULAIT ETRE HEUREUX de Laurent GOUNELLE

 

Après avoir lu 4 polars à la suite j’avais envie de me changer un peu les idées avec un autre genre littéraire. Mon choix s’est porté sur « L’homme qui voulait être heureux » de Laurent Gounelle. J’avais régulièrement entendu parler de cet ouvrage qui est l’un des succès littéraires du moment.

 

Un homme en vacances à Bali, décide 3 jours avant son retour en Europe d’aller voir un guérisseur  de renom de la région. Bien qu’étant en pleine forme, le guérisseur finira par annoncer au « patient » son verdict : vous êtes en bonne santé mais vous êtes malheureux ! Et bien sûr celui-ci va lui venir en aide. Voilà pour la trame.

 

A partir de là , en route pour une histoire complètement niaise ! Je n’ai en effet pas d’autres mots  pour décrire le ressentiment que j’ai pu avoir à la lecture de ce livre !

 

C’est vraiment très mal écrit, les dialogues sont d’une fadeur à mourir et qui sonnent parfois mal dans la bouche d’un asiatique (« bon revenons à nos moutons dit-il (le guérisseur) – s’il te plaît dessine m’en un ! –pardon ? – non, rien je plaisantais.).

 

La mécanique de ce livre est simple. Le guérisseur empile les exemples, en s’appuyant d’ailleurs  la plupart du temps sur des recherches ou des expériences occidentales ( !) pour révéler à son auditeur une vérité incroyable : si on veut, on peut !  


Si nous sommes positifs, les autres nous percevrons positivement ! Aimer quelqu’un que l’on n’aime pas en se disant qu’au fond de lui il y a quelque chose de bon, fera qu’il finira par changer la perception qu’il a de nous et le conduira à nous aimer à son tour !! Et c’est scientifiquement prouvé ! Pensez donc ! Aux USA on a fait venir un groupe d’étudiants autour d’une table sur laquelle étaient posées des plaquettes regorgeant de cellules cancérigènes et à qui on a demandé d’envoyer de l’amour à ces cellules malades ! Que croyez vous qu’il arriva ? Les cellules cancérigènes ont régressé !

 

Bien évidemment à chaque fois, le patient se rappelle quant à lui des souvenirs qui viennent corroborer immanquablement les dires de son mentor ! Comme cette époque où il travaillait dans un centre téléphonique pour placer des assurances dont la pluparts des gens étaient déjà dotés, époque où s’était développé progressivement un eczéma  sur ses bras, au point de devoir démissionner. Bien évidemment il fallait y comprendre la réaction d’un corps qui lui disait qu’il officiait en opposition à tous ses principes.

 

Grâce à ces échanges avec le guérisseur notre bonhomme va ouvrir les yeux sur tout ça, voir le monde différemment et décider de bâtir une nouvelle vie ! Fort de toutes ces réflexions le voilà même capable de s’assoir à une terrasse de café et de deviner  ce qui fonde le mal être de tel ou tel !

 

Le pompon de tant de niaiserie étant le final, que pour une fois je vais dévoiler dans une critique. Celle où repartant, il croise une petite fille qui dessine un paquebot  qui  passe au loin, et qui lui raconte qu’elle voulait devenir un jour capitaine .Idée malheureusement  qu’elle a abandonné quand son père lui a expliqué que ce serait trop dur et impossible  pour elle.  « …ne laisse personne te dire ce dont tu n’es pas capable. C’est à toi de choisir et de vivre ta vie. Elle me regarda dans les yeux et resta concentré un moment. Puis son air sérieux s’effaça progressivement pour laisser apparaître un sourire qui illumina tout son visage. Elle s’éloigna d’une démarche confiante, le regard tourné vers le large, où le paquebot traçait sa route à l’horizon. »  Au final c’est l’occidental encore une fois qui aura le dernier mot  !

 

Plusieurs choses me dérangent dans ce livre.

 

Déjà l’idée que l’on puisse ainsi s’aliéner à la pensée  d’un autre pour trouver un sens à son existence où pour trouver sa voie, et ce, sans aucun esprit critique vis-à-vis de son interlocuteur. Parce que l’autre à l’apparence d’un sage, parce qu’il est issu d’une communauté emprunt de bouddhisme et autres philosophies orientales il détient forcément  LA vérité. J’ai d’ailleurs toujours été déconcerté de voir tant d’occidentaux aller trouver des réponses à leurs maux  existentiels à l’autre bout du monde. Nos  villages et nos familles regorgent de vieux sages qui, si on prend le temps de les écouter, nous en apprennent tout autant sur le sens de la vie. Il en est de même dans les autres contrées du monde. D’ailleurs n’est-il pas paradoxal de voir comment nous traitons nos anciens ici chez nous, pour mieux vénérer ceux de là bas.

 

La deuxième chose qui me dérange c’est l’intitulé véhiculé dans la bouche du guérisseur selon laquelle nous sommes dès l’enfance conditionné par notre environnement, par  la manière dont nous sommes perçus et qu’il faut se défaire de cela pour pouvoir vivre la vie que l’on s’est choisie. Je ne suis pas forcément en désaccord avec ca sur le fond, mais par la présentation universelle qui en est faite. Elle ignore complètement que les sociétés se sont construites et développées sur des modèles différents, et sur des valeurs tout aussi différentes. L’approche de l’enfant n’est pas la même d’une région du monde à l’autre. Il ne peut donc  y avoir une réponse unique, une vérité. C’est pour cela que je pense sans jeu de mot vaseux, par rapport à ce que je développais plus haut,  que non, la verité n’est pas ailleurs.

Dans une société malade de ses valeurs et de ses modèles  il n’est pas étonnant qu’un livre de cette nature puisse avoir un tel succès. Fut ce t’il un condensé de niaiseries.

 

Malgré tout  je partage l’idée avec l’auteur selon laquelle l’homme est intrinsèquement bon (mon côté plus pessimiste de la société humaine me ferait plutôt dire qu’aucun homme n’est irrécupérable) mais c’est bien là le seul point d’accord que j’ai avec lui.

 

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Autres littératures...
1 août 2010 7 01 /08 /août /2010 18:13

9782070317592

 

 

 

 

« Satan dans le désert », ce n’est pas un roman coup de poing, c’est un coup de feu ! la détonation s’entends à la première page lue, la balle traverse les chairs au fil des chapitres  et touche en plein cœur à l’ultime phrase de ce récit magnifique!


Ce roman sombre, dur, à la limite du supportable est pour moi un véritable chef d’œuvre, une pépite d’or ramassée dans le désert Mojave où est campée une partie de l’histoire. Boston Teran , en quelques romans est devenu un auteur culte du polar à qui il donne ses lettres de noblesse et en fait un art  majeur à part entière dans l’univers sans borne de la littérature. Pourtant il reste totalement inconnu. Son nom est un pseudonyme et personne ne sait qui ce cache vraiment derrière celui-ci. Peut être le serons nous un jour, mais qu’importe pour peu qu’il puisse continuer à nous offrir des romans de cette envergure.


Bob Hightower est un flic planqué. Entendez par là un flic retranché derrière son bureau, qui ne prend jamais part aux patrouilles sauf à y être obligé. Le privilège d’avoir été à l’époque le gendre du shérif qui ne voulait surtout pas faire courir le risque à sa fille de devenir veuve trop tôt. Et ce confort lui va bien, il n’en demande pas plus à la vie.


Or justement ce sont les cadavres de son ex femmes à côté de celui de son nouveau mari, Sam, qu’un soir Bob découvre. C’est une véritable scène de massacre sur laquelle il tombe et toute son existence si bien ordonnée va voler en éclat. Car sa fille Gabi, 12 ans, elle, a disparu.


Les jours passent, l’enquête ne mène à rien. Derrière son bureau Bob, abattu, épluche les courriers venus des quatre coins du pays, les menteurs, les barjos, les anciens taulards qui offrent leurs services contre rétribution .Il ne lui reste plus que ça à faire. Jusqu’à tomber sur une lettre, celle d’une ancienne  junky , Case, qui semble savoir pas mal de choses.


De leur rencontre naîtra un duo  improbable, entre un flic looser qui se raccroche à ses valeurs et à son dieu pour ne pas se noyer dans l’abîme et celle d’une rescapée, pour qui la vie n’est plus une espérance mais une errance de souffrance,  avec la mort pour seul horizon, porteuse d’une promesse de délivrance («  la vie n’est jamais que le mauvais côté de la mort ».) Revenue de la drogue, des viols collectifs qu’elle a subi,  des meurtres rituels auxquels elle a participé au sein de cette bande de déjantés qui détient la fille de bob et qu’ils décident tout deux de retrouver, elle conduira Bob vers ce désert diaboliquement grandiose ou le combat livré n’est pas celui entre le bien et le mal, mais entre la vie et la mort.


Case brisera petit à petit les fondements sur lesquels Bob à construit sa vie de carton pate. Car pour elle la vie n’est  qu’une impasse, un cul de jatte  autour de laquelle les hommes ont brodé des valeurs et des religions pour mieux se tromper qu’au-delà de la mort, il n’y a rien, juste le néant. Pour elle dieu n’est qu’une balle de révolver (c’est d’ailleurs le titre original du roman).


 Elle jette un œil autour d’elle, plonge la main sous sa chemise. En ressort un poing fermé qu’elle ouvre en douce. Dans sa paume, une balle Frontier. Une bonne vielle chemise métallique dotée d’une tête en laiton pour garantir une meilleure pénétration.- Regarde-la bien. C’est la forme de vie la plus avancée, la plus haute forme d’art qui soit. Celle qui nous rend tous égaux. Politiques, sociales ou religieuses les frontières s’effacent devant elle. Elle n’est liée à personne, ne fait pas de favoritisme. Elle est à double tranchant. Son sens est aussi simple et profond que toutes les magistrales foutaises que la Bible peut réunir dans ses paraboles. Elle porte l’histoire sur son dos et tous les êtres vivants s’allongent sur son passage. La foi sous toutes ses formes réside à l’intérieur de cette chemise en laiton. C’est l’immaculée conception bébé. Ouais. Elle fait naître de nouvelles religions, et accélère la disparition des anciennes. Voilà Dieu, Coyote (surnom de Bob). Allons, souris, ca passera mieux. Elle fait passer la balle dans la paume de Bob qui la regarde longuement.

 

 C’est donc un voyage au bout de l’enfer qu’ils entreprennent pour retrouver la jeune Gabi.        « C'est pas à l'Amérique propre et puritaine que vous avez affaire, sur ce coup-là. Cette merde, c'est l'enfer. Une histoire de drogue, de sang et de foutre, déjantée à un point que vous n'avez pas idée. » Et le carnet de ce voyage s’écrira en lettres de sang. Un voyage au cours duquel Bob découvrira que le la frontière entre le Bien et le Mal n’existe effectivement pas, et que c’est souvent dans le terreau du Bien que germent les graines de la violence et du chaos. Un voyage où celui qui a tout perdu, et celle qui n’a rien retrouvé mettront en commun la force de leur désespoir pour rester la tête hors du néant et tenter de survivre à ce chaos.


Ce roman est d’une extrême violence, comme la vie peut l’être parfois.  Paradoxalement, on en sort heureux. Heureux d’avoir  lu un grand livre.


Je ne peux que vivement vous en recommander la lecture, et vous rappeller que le prochain roman de Teran Boston sortira fin aout sous le titre « Le credo de la violence » publié aux éditions du Masque.

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Américains
28 juillet 2010 3 28 /07 /juillet /2010 17:04

 

derniertestament

 

Comment parler de ce roman ? C’est bien la question que je me suis posé en achevant sa lecture tant celui-ci m’a décontenancé. Non pas que j’aurai adoré ou détesté ce livre, mais simplement parce qu’il m’aura laissé jusqu’au bout assez dubitatif.

 

C’est la première fois que je lis un roman de Philip LEROY , considéré par certains comme une des nouvelles grosses pointures du thriller français. D’ailleurs n’a-t-il pas obtenu pour ce roman le Grand Prix de littérature policière en 2005 ? C’était donc en toute confiance que je me suis lancé dans l’aventure proposée.

 

L’histoire démarre 70 ans après J.C quand  Yehoshua Ben Yossef, alias Jésus, enterre son testament. Des siècles plus tard, à Fairbanks, USA, dans un laboratoire clandestin, sont abattus  des scientifiques, dont deux prix Nobel , ainsi qu’un agent du FBI et un cobaye humain. Nathan Love, profiler du FBI est chargé de l’enquête.

 

 Bien évidemment, les deux évènements sont liés. Entre les deux, une histoire complètement rocambolesque à laquelle j’ai eu le plus grand mal à adhérer.

 

Ce livre ressemble, de loin,  à un film de Tarantino  ( dont l’auteur est un grand fan ) avec un style incisif comme une rafale de mitraillette, qui couche des morts à chaque coin de page, qui projette sur celles-ci des explosions meurtrières, et qui assène les coups violents de combats mortels à mains nues au détours des paragraphes.

 

Pourtant, ce n’est pas d’une balle perdue ou d’un coup d’arme blanche que risque de mourir le lecteur, mais d’épuisement et d’essoufflement dans cette lecture sans temps mort ( c’est bien la seule chose qui n’y laisse pas sa peau !),  hyper rythmée, où l’on ne peut jamais reprendre son souffle.

 

Rocambolesque je vous dis ! Avec un héros, Nathan Love ( ca ne s’invente pas !) qui ressemble davantage à un super héros  sorti d’un comics américain qu’à un agent du FBI. Pensez donc ! Notre personnage maîtrise quasiment tous les arts martiaux, et les principales techniques de méditation, qui permettent à celui-ci de se mettre  dans la peau du tueur, de revivre en pensée les derniers instants de certaines victimes, d’appréhender une situation mentalement pour anticiper les gestes de ses ennemis, voir de maîtriser carrément le froid quand il est abandonné en plein Alaska et se retrouve sans aucun vêtement sur lui,   pour ne s’en sortir qu’avec de légères engelures ! ( il est vivement déconseillé au lecteur de ce blog d’essayer cette expérience)  A part arrêter les balles avec les dents , je ne vois pas ce qui peut manquer à ce héros dans sa panoplie !

 

A ce stade, en principe, face à ce genre d’ouvrage celui-ci fini immanquablement au fond de ma corbeille de bureau avant que j’en termine la lecture.

 

Pourtant, cette fois ci je suis allé au bout du roman. Ce qui en soit atteste que l’auteur aura réussi à accrocher et retenir le lecteur dubitatif que j’ai été au fil des pages. Et là réside l’exploit ! car au final, face à ce héro qui ressemble à une balle en caoutchouc qui ne cesse de rebondir dans n’importe quelle direction, je me suis finalement  laissé baladé par ce scénario, si rocambolesque soit-il ,bien écrit, et bien amené. Car Le Roy a une vraie plume. C’est indéniable. A aucun moment il ne se perd dans son scénario, où les petites histoires s’emboîtent parfaitement à la grande. A ce niveau je le trouve nettement supérieur à un Dan Brown dont  le succès reste pour moi une énigme.

 

Je crois que j’ai fini par trouver ce roman sympathique à partir du moment où je ne l’ai plus pris au sérieux.Il n'est pas dit cependant que je lise la suite parue depuis, "La dernière armes" et que je me lance à essayer de resoudre avec le héro que l'on retrouvera ,la disparition des 247 femmes dont il est question!

Au final donc un roman qui moi me fait davantage penser au film « True Lies » avec Arnold Schwarzenegger , avec les morts et l’hémoglobine en plus, qui n’a pas la pointure nécessaire à mon avis pour recevoir une distinction littéraire (à croire qu’en 2005 il n’y a aucun bon polar qui soit sorti ) mais qui prouve que les français sont aussi capables d’écrire comme des américains et de réinventer à leur manière le Da Vinci code ! Quant à savoir si c’est une bonne nouvelle…

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Français
27 juillet 2010 2 27 /07 /juillet /2010 08:33

Bien que la période estivale est plutôt calme du côté des éditeurs, des livres sortent malgré tout sous le beau soleil d'Aout.

En voici une sélection:

 

12 Aout 2010 deux ouvrages très attendus de Richard PRICE " Frêre de sang"

 

frere-de-sang.jpg

 

et la réedition d'un de ses meilleurs romans " Clockers"

 

clockers.jpg

 

Aux éditions Pocket la sortie de " Seule la mort le sait " de M. BADEN et L. KENNEY

 

seule-la-mort--jpg

 

"Un employé modèle" de P. CLEAVE sortira le 19 aout. Les éditeurs font maintenant souvent appellent à la vidéo pour faire des bandes annonces comme au cinéma , c'est le cas pour ce roman , histoire de mettre l'eau à la bouche au futur lecteur!

 

 


Un employé modèle

 

Aux Editions du Masque sortira le nouveau roman de Teran BOSTON " Le credo de la violence" que je ne manquerai pas d'acheter !

 

9782702434567-G.jpg

 

aux Editions du Cherche Midi, " SCHANGAI MOON " de S.J ROZAN

 

9782749115733R1.jpg

 

et enfin, dans la collection "livre de poche" ressortira un classique du roman policier, "Marie qui louche" de SIMENON.

 

De quoi passer un été agréable à siroter les mots de ces auteurs ! Bonne lecture !

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans A paraître....
24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 12:17
Enfin un gros coup de coeur cette année et ce n'est pas à un roman policier que je le dois (même si j'ai décidé d'en parler ici)  mais à SUKKWAN ISLAND de David Vann , un jeune auteur américain à qui certains promettent un grand avenir !Nous verrons, mais pour un 1er essai c'est plutôt reussi.
A la lecture de la 4eme de couverture on aurait pu penser à un ...ressacé d' "In to the wild " (une histoire vraie celle là , que je vous recommande). Mais dès les 1eres pages on plonge dans une toute autre atmosphère.
L'histoire d'un père depressif qui convaint son fils de 13 ans à peine remis du divorce de ses parents , d'aller vivre avec lui un an, coupé du monde, sur une île déserte d'Alaska. Cela aurait pu être un roman initiatique mais il n'en est rien. La nature si elle occupe bien sûr une place dans ce roman n'en est pas l'acteur principal, juste le décor merveilleusement sauvage qui va servir au drame qui va se jouer . Un père qui veut se prouver à lui même qu'il n'est pas un raté et va se perdre à vouloir trouver son fils . Et un fils, dont l'innocence se retrouve prisonnière et étouffée par les frustrations et les échecs de son père.

EXTRAIT:" Observant l'ombre noir qui bougeait devant lui, il prit conscience que
c'était précisément l'impression qu'il avait depuis trop longtemps ; que son
père était une forme immatérielle et que s'il détournait le regard un instant,
s'il l'oubliait ou ne marchait pas à sa vitesse, s'il n'avait pas la volonté de
l'avoir là à ses côtés, alors son père disparaîtrait, comme si sa présence ne
tenait qu'à la seule volonté de Roy."

EXTRAIT :" Mais il se demandait pourquoi ils étaient là, quand tout ce qui semblait
importer à son père se trouvait ailleurs. [...] Il commenaçait à se demander si
son père n'avait pas échoué à trouver une meilleure façon de vivre. Si tout cela
n'était pas qu'un plan de secours et si Roy, lui aussi, ne faisait pas partie
d'un immense désespoir qui collait à son père partout où il allait."

Une descente aux enfers donc , comme un rapide d'une rivière du grand Nord
américain, tumultueuse mais inéluctable. Un roman coup de poing, au drame insoupçonnable , que je vous recommande vivement !

 

sukkwan_island_david_vann_gallmeister_editions_listing.jpg

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Américains
24 juillet 2010 6 24 /07 /juillet /2010 12:03
Et vous que feriez vous si vous trouviez ce message sur votre par brise ? « si vous ne montrez pas ce billet à la police, et qu’elle n’intervient pas, je vais tuer une jolie enseignante blonde, quelque part …Mais si vous montrez ce billet aux policiers, c’est une vieille dame très active dans des œuvres de charité que je  vais tuer. Vous avez six heures pour décider. Le choix vous appartient. »
C’est devant ce dilemme que se retrouve confronter Billy, barman de son état. Personnage passif accroché à son comptoir,qui voit la vie défiler sous ses yeux sans la vivre, Billy va se retrouver bien malgré lui plongé dans un univers malsain, avec entre ses mains, le pouvoir devie ou de mort sur son prochain. Un pouvoir qui consume, transforme, qui révèle la vraie nature de l’homme et fait craquer le vernis social des apparences.
Comment agir quand on est lecobaye d’un tueur impalpable ? L’ami d’hier, devient le suspect d’aujourd’hui, où ses petits travers deviennent autant d’indice d’une potentialité meurtrière. Billy est devenu une souris, et le chat joue avec lui, avant de commencer à lui donner des coups de griffes : « êtes-vous prêt pour votre première blessure ? » .
Dean Kootz est d’abord un auteur mondialement reconnu dans la littérature fantastique. Si S. King en est le maître, Koontz en est assurément son dauphin ( et je vous conseil l’excellent « Midnight » si vous aimé ca). Mais contrairement à King, Kootnz aime bien parfois aborder d’autres genre comme le policier. C’est le cas ici. Malheureusement on ne peut être un
maître partout. Si « Le choix vous appartient » reste de bonne facture, je trouve pour ma part que l’idée aurait pu être un peu mieux exploitée.

Les raisons qui font que le personnage se retrouve embarqué dans cette histoire
resteront inconnues au lecteur, tout comme la motivation du tueur à mettre en œuvre
un tel scénario. Je ne me suis pas ennuyé à sa lecture, mais disons au final que ce roman manque un peu de saveur mais ca reste un bon livre à lire sur la plage cet été.

 

le choix vous appartient

Partager cet article
Repost0
Published by passion-polar.over-blog.com - dans Auteurs Américains

Présentation

  • : Le blog de passion-polar.over-blog.com
  • : mes lectures et mes coups de cœur dans le domaine du polar.Sans aucune prétention.
  • Contact

Prochain salon

image002.jpg

Rechercher

Revues à se procurer !

ob_649826ad1838a9264b20566415d85c54_115.gif

 

crimes-et-chatiments.jpg

N°5 sortie le 30/05

temps noir

 

 

 

CouvAlibi08P.jpg

 

Indic15Couv.jpg

parution le 26 juin

Sur abonnement uniquement

une surprise pour tout abonnement

le site : link

Archives

Prochaine chronique:

utopia.PNG

Sous mon marque page...

 

a-l-aube-d-une-autre-guerre.jpg

Mes prochaines lectures...

  Dans le désordre...

 

 

  chamamé

 

 

le-phyto-analyste.jpg

 

les_machoires_du_passe_01.j_1.jpg

 

 

 

 

flic-ou-caillera.jpg

 

  le-manuel-du-serial-killer-

 

 

 

ta mort sera la mienne

 

messe noire

 

des-noeuds-d-acier.jpg

 

 

Jamais-vue-Burke.PNG

 

 

Passion Polar sur Facebook